Nous créons des supports de communication
au design éco-responsable

La communication graphique, comme la plupart des secteurs aujourd’hui, pollue. Que ce soit à travers les outils informatiques utilisés ou encore la fabrication des supports, chaque étape consomme de l’énergie et donc des ressources. Mais heureusement, des bonnes pratiques existent, pour minimiser au maximum son impact énergétique en communication graphique ! On appelle cela l’éco-conception graphique, et c’est ce que nous nous efforçons de faire au sein de notre agence de création graphique.

Les étapes de l'éco-conception graphique

1. Réfléchir à une stratégie de communication responsable

Avant de se lancer tête baissée dans un projet graphique, il faut établir une stratégie. Ce conseil est valable pour n’importe quel projet, mais il a encore plus de sens lorsque l’on parle d’éco-conception graphique. En effet, le premier des 5 « R », concept bien connu en zéro déchet, est « réduire ». C’est à dire qu’avant de penser recyclage, il faut déjà limiter ce que l’on va produire. D’où les questionnements indispensables en début de projet : quel est mon objectif ? quel intérêt vont avoir ces supports, une fois imprimés ? ai-je vraiment besoin d’imprimer ? si oui, combien ?
 
L’idée n’est pas de supprimer à tout prix, mais de repenser la place du support print dans la stratégie de communication. Imprimer 10 000 flyers pour ne pas savoir comment les diffuser n’est plus la norme !

2. Mettre en page le contenu

Si l’on décide d’imprimer des flyers par exemple, il faudra en étudier son contenu et sa mise en page, afin de minimiser au maximum la consommation d’encre. En effet, plus les imprimeurs devront appliquer de l’encre, plus cela va consommer de ressources (chimiques notamment), et plus le recyclage du papier sera énergivore (car il devra passer par une étape de désencrage). Lors d’une éco-conception graphique, il faut donc privilégier les fonds blancs, et minimiser les gros aplats de couleur.
 
Ainsi, pour un support éco-conçu, pensez à utiliser des versions évidées des logos par exemple, des traits fins, des typographies étroites. Tout cela sera utile à la lecture également ! Pour le noir, vous pouvez également utiliser une teinte à 85 ou 90%, qui sera lisible sur le blanc, mais utilisera moins d’encre.

3. Choisir le bon support, au bon format

Une fois la mise en page définie, il faut penser au support.
 
Pour les dimensions, l’originalité ne rime pas avec responsabilité ! En effet, optez pour des supports standards (A5, A4..) sans découpe à la forme, sauf si vraiment votre projet le justifie. En fait, lorsque vous choisissez un format qui sort de l’ordinaire, l’imprimeur devra découper, donc générer des chutes de papier inutilisables. Ensuite, le choix du papier est également très important, car il est le déchet qui vous restera ensuite.
 
Il existe des papiers de provenance contrôlée (attention aux conditions de fabrication ensuite !), des papiers recyclés (attention à le choisir non blanchi !), du papier à planter (avec des graines dedans), du papier minéral ou créé à partir de résidus agricoles (sans bois donc) …  Toutes ces possibilités sont à discuter avec l’imprimeur, que l’on vous conseille bien sûr de choisir le plus local possible (moins de transports pour des marchandises parfois lourdes) !

4. Anticiper la fin de vie de vos supports de communication

C’est aussi ça l’éco-conception graphique ! Afin de réduite au maximum ses déchets, il est nécessaire de conférer au support une vie la plus longue possible. Autrement dit, qu’il ne soit pas jeté au bout d’une seule lecture (ou parfois même sans être lu…). Une façon de donner un réel intérêt au flyer, autre qu’informatif, est par exemple qu’il serve de bon de réduction, ou encore de bulletin de participation à un jeu concours dans un salon. Comme ça, vous savez où il finit !
 
Si la destination finale du support est la poubelle, il faut également anticiper un peu afin qu’il puisse être recyclé dans les meilleures conditions : ne pas utiliser de vernis ou de pelliculage (carte de visite par exemple) ou encore de colle (stickers, reliure…), souvent difficiles à traiter.
 
La meilleure option reste, lorsque c’est possible, de réutiliser ces supports par exemple d’une année sur l’autre pour les flyers, les affiches, la signalétique, les bâches … Dans ce cas, il ne faut pas mettre d’indication de dates, ou bien prévoir un endroit pour changer uniquement les infos qui ne sont plus valables !

L'éco-conception graphique, c'est penser à tout le cycle de vie d'une création

Conception, impression, fin de vie. L’idéal étant que le support ne devienne pas un déchet car on le répète : le recyclage n’est pas une fin en soi, car c’est énergivore et que les supports ne sont pas recyclés à 100%, il y a donc toujours un minimum d’apport de matière nouvelle !
 
Faire du graphisme responsable peut paraitre plus onéreux à court terme, notamment car les nouvelles formes de papier sont encore plus cher que le papier traditionnel. Mais à long terme, l’éco-conception est finalement une réelle valeur ajoutée, en terme d’image de marque, en terme d’utilisation (le support dure plus longtemps) et en terme d’objectif (le support est pensé avec une fonction précise). Faire du graphisme responsable, c’est gagner à tous les niveaux !

Faut-il passer au tout numérique ?

Non, il ne faut pas reporter tout sur le digital. En effet, ce n’est pas parce que le numérique n’est pas « palpable » qu’il ne pollue pas ! Attention donc lorsque vous décidez de remplacer les supports imprimés par le numérique, cela générera moins de déchet certes, mais pas moins d’impact carbone !
 

C’est donc un équilibre à trouver dans votre stratégie de communication, en plaçant votre objectif au cœur de la réflexion.

 
 

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